Dessiner les poissons de la Grande Barrière de corail. Voilà une invitation qui ne se refuse pas ! Quand j’ai rencontré fortuitement Pietro Godenzi, aux Bains des Pâquis, lors du traditionnel repas des participants à la publication du Journal des Bains, c’est en substance ce qu’il m’a proposé. Membre fondateur de l’Association Pacifique, il m’a parlé de l’Ocean Mapping Expedition
Et c’est ainsi que je me suis retrouvé à bord du « Fleur de Passion », quelques mois plus tard, en Australie…
J’ai eu la chance de vivre une aventure extraordinaire, bien qu’elle ne se soit pas déroulée comme je l’avais imaginé. Un cyclone dévastateur a contrarié nos plans. Nous avons dû patienter, avant de pouvoir rejoindre les atolls de corail. Je n’ai dessiné sous l’eau que deux ou trois fois, à la fin du voyage et n’ai pas vraiment pu valoriser cette facette particulière de mon travail. Tant pis ! La réussite d’un tel périple ne se mesure pas au nombre d’images récoltées.
Je rentre avec deux carnets d’images réalisées sur le bateau, quelques supports gribouillés sous l’eau et un journal de bord. Ils sont indissociables et ont pris la forme d’un carnet de voyage.
« Dans le Miroir de Magellan » édité chez Slatkine, retrace le contours de cette grande aventure avec les illustrations des vingt artistes qui se sont succédés à bord.
Parmi les huit films tournés lors de ce périple de quatre ans, l’épisode 3 concerne la grande barrière de corail et évoque mon séjour à bord :